Belles rencontres en Suisse

A Lausanne, une déviation de la piste cyclable m’entraîne dans des méandres inextricables avec ma longue remorque. Je peste, je me dis que j’aurais mieux fait de suivre la route.
Pourtant, après un nième détour, surprise! Sous un pont, je découvre l’installation d’Emmanuelle. Ça m’intrigue… Est-ce de l’Art contemporain? Je l’interroge.

Emmanuelle trouve que les gens vivent isolés, ils n’imaginent pas tout ce qu’ils gagneraient à être en lien, à partager, à s’entraider, à échanger, afin de réaliser leurs rêves. Alors, elle a décidé de lancer ici, sous ce pont, une bourse du partage solidaire. Chacun est invité à écrire son rêve, l’aide dont il aurait besoin pour réaliser ce rêve, et tout ce qu’il peut apporter aux autres.

Je commence à rédiger ma contribution quand Nanga arrive à vélo s’arrête lui aussi et discute. Né de père congolais et de mère angolaise, tous deux d’une même ethnie, Nanga a une conscience aiguë des frontières artificielles tracées entre les hommes, des liens qui se sont perdus…
Emmanuelle, bravo pour ton projet qui suscite rencontres et échanges!


– Vous faites le Sun Trip ? me demande cette cycliste.
– Vous connaissez le Sun Trip ??? lui demandai-je.
Je découvrirai qu’elle est la belle soeur de Paul Baudry, un Suntripeur de Plouguerneau!

 


À Divonne-les-Bains, rencontre avec une famille de cyclistes anglais attirés par mon vélo: Tom, Joe, Anna, May, Katy, Esther, Sam…
Have nice holidays!


Juste avant la frontière française, dans un café à Saint-Cergue, Siméon me questionne sur mon vélo solaire. Nous parlons aussi des autres vélos du Sun Trip. Ingénieur automobile, il se révèle très intéressé par le concept de transmission dit “hybride série” des vélos d’Edgar Tournon et de Bernard Cauquil.

Et grand merci à Siméon de m’avoir payé mon soda. Il m’a sauvé alors que j’étais aux prises avec une gérante de restaurant, aboyant chaque parole: je n’avais pas d’argent suisse et elle refusait ma carte bleue!

On the way back home from #SunTrip2020 #SunTripFrance

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Belles rencontres en Savoie

10 août, On the way back home from #SunTripFrance

Sous les nuages depuis Albertville, le soleil fait enfin son apparition à Annecy. J’en profite pour recharger la batterie. Jihane s’arrête, j’explique, elle se dit très intéressée par ce concept de vélo solaire. Merci et bonnes vacances Jihane et Yamina!

 


Rencontre avec Mylena et Mike. C’est Mylena qui me pose plein de questions sur le vélo, pourquoi, comment ça marche… Mike est plus discret. Ce matin, Mylena est la deuxième femme à s’intéresser au vélo solaire.
Qui prétend que les femmes ne sont pas attentives aux innovations techniques?

 

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10 août : le Sun Trip France, c’est fini !

10 août, au camping d’Albertville
7h00 : le camping s’anime peu à peu, nous allons partager un dernier petit déjeuner, échanger encore nos impressions ou parler des projets à venir. Puis chacun repartira de son côté retrouver les siens. Certains ont démonté leur vélo et l’ont casé dans un coffre. Certaines, comme Cécile et Victor, ont une journée de route jusque chez eux. D’autres qui habitent plus loin vont continuer le voyage encore des jours une semaine. Embrassades distanciées mais pleines de chaleur et d’émotion entre suntripeurs. Le Sun Trip 2020 est terminé mais l’esprit du Sun Trip habite encore chaque participant, et pour longtemps!!!

Le moment est venu de se séparer.
Bye bye, see you…
Merci pour tous les moments partagés, Maxence, Géry, Paul, Johan, Patrice, Frédéric, Cécile et Victor, Michel Bamps, Christian, Christophe Bioud, Béatrice et Yannick, Edgar, Gilles, Jean-Marc, Bernard, sans oublier Yann, Stéphane Briel, Jean-Claude Trouche, Adrien, Michel Cosandier, Michel Bertet, Fabrice, Antoine, Arnaud, Jean-Claude Keller, Michel Olchewsky…

Merci à Claude, Jean-Yves, Jean-Louis et Jean de nous avoir suivis ou rejoints!
Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont suivi de près sur les réseaux sociaux!
Merci Florian d’être à l’origine de ces merveilleux moments partagés !
Merci à Sylvia et Christophe pour l’organisation et l’accompagnement.
Merci à l’équipe Zeppelin, Bruno, Julien et Samy pour leur présence et leurs images.

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L’arrivée du Sun Trip France à Albertville!

9 août: nous voici tous à Albertville, notre destination finale. Nous avons parcouru plus de 3500 kilomètres pour ce Tour de France extraordinaire!
Nous arrivons sur le Square Soutiras, l’accueil est triomphal. Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont déplacés pour nous accueillir!

En présence de la sénatrice et d’élus d’Albertvill, remise des prix pour les différents challenges du Sun Trip:
– prix du super combatif attribué à Maxence Pioteyry,
– prix coup de cœur pour Sun Fredybike,
– prix spécial du jury à Géry Gevers,
– prix photo pour Stéphane,
– prix du challenge solaire : Patrice Plozner, Bernard Cauquil, Christian Surugue, Jean-marc Dubouloz, Edgar Tournon, Christophe Bioud, Stéphane Bujadoux.

Une table ronde, organisée par l’Université populaire d’Albertville, accueille Sophie Planque – voyageuse, Didier Tronchet – auteur de la BD «Petit Traité de Vélosophie» et Florian Bailly – fondateur du Sun Trip: les 1001 façons d’être vélosophes, c’est-à-dire convaincus de la sagesse de faire du vélo.

Une grande tablée réunit tous les participants, organisateurs, accompagnants et reporters, pour le dernier repas commun!

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J 27 : dernière étape du Sun Trip France!

9 août : des Chapieux à Albertville (Savoie), l’arrivée du Sun Trip France!
Ce matin, rien ne presse, nous rechargeons bien nos batteries avant de partir. Florian Bailly nous convie à une petite réunion, la dernière du Sun Trip!

Puis, avec Patrice, nous partons pour le Cormet de Roselend. Dans la montée, nous n’arrêtons pas de nous doubler, Patrice et moi: dans les passages à faible pente, je prends l’avantage et dans les lacets plus pentus, Patrice me redouble. C’est le reflet de nos 2 motorisations différentes. Nous atteignons ensemble le col, l’occasion d’une photo.

Puis c’est la descente sur le lac de Roselend. Nous avions parcouru cette route dans l’autre sens lors du Sun Trip Tour 2019. Toujours aussi splendide! Mais ce matin, la lumière est bien différente.
Surprise, c’est avec plaisir que je retrouve Jean-Yves Schneeberger (Sun Trip Tour 2017), Jean-Marie (Sun Trip Tour 2019) au restaurant avec Sylvia et Christophe. Jean-Yves a revendu son magasin velocouché à Dario Ciani.

Cet après-midi, je traverse le barrage de Roselend. J’emprunte la route buissonnière par le col du Pré, j’ai envie de reculer le plus possible la fin du Sun Trip! Une petite route tout en lacets, sans trafic, m’amène à Arèches. À Beaufort, à moins de 750 m d’altitude, la canicule reprend ses droits, je file le plus vite possible sur Albertville.

Juste avant Albertville: clin d’oeil photo !


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J 26 : cet après-midi, en route pour Les Chapieux !

La descente sur Val-d’isère est magnifique, je ne me lasse pas (Sun Trip 2017, 2019). Ce décor m’inspire, je suis Cécile et Victor pour les photographier. Par contraste, la descente sur Bourg-Saint-Maurice n’est pas aussi sympathique à cause de la circulation. Je décide alors de régler la régénération à 45 km/h. Ça me permet de descendre très rapidement et, du coup, très peu de voitures me doublent.

À Bourg-Saint-Maurice, rencontre avec Alexandra et Jill sur un rond point. Depuis 10 samedis, elles se mobilisent pour dénoncer les violences et le racisme. Elles rêvent d’un monde plus solidaire; elles disent qu’elles reçoivent beaucoup dans les échanges avec les gens.

Nous remontons en direction du Cormet de Roselend et nous nous arrêtons aux Chapieux. Nous sommes accueillis très agréablement aux Chambres du Soleil: crémant de Savoie pour l’apéro, délicieuse soupe aux orties, tourtes aux fromages, charcuteries… Et les chambres sont très cosy! On se prépare au retour à la civilisation!


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J 26 : aujourd’hui, c’est le col de l’Iseran !

8 août, du Refuge du Plan du Lac (Vanoise) aux Chapieux (Savoie)
Aujourd’hui, 110 km et 2400m de dénivelé nous attendent!
Mais la première partie de la matinée est consacrée à un départ de Lanslebourg en grand pompe, suivi d’un accueil avec présentation des vélos au public à Bessans puis Bonneval-sur-Arc.

De là, les choses sérieuses commencent, avec l’ascension au col de l’Iseran (alt:2765m) soit 1400 mètres de dénivelé positif.

Mon moteur chauffe mais pas trop. Et je découvre bientôt que le contrôleur du moteur chauffe aussi et qu’une mesure de sécurité limite de moitié la puissance fournie au moteur. Du coup, la montée est plus physique!
Le contrôleur n’est donc pas assez ventilé sous le siège. Il me faudra trouver un meilleur endroit pour le fixer et/ou lui adjoindre un radiateur.

Les Suntripeurs photographiés par une agence photo:

Halte au col de l’Iseran: bières, diots soigneusement cuisinés, sieste pour d’autres…

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J 25 : rendez-vous au coeur du Parc de la Vanoise

7 août, de Lanslebourg-Mont-Cenis (Savoie) au refuge du Plan du Lac, dans le Parc de la Vanoise.
La journée commence par un concours organisé par l’équipe Zeppelin: une course de 300 m départ arrêté, sans bagages. L’affrontement est rude et les véhicules les plus légers tirent leur épingle du jeu. La finale réunit Maxence, Fred et Michel. C’est Fred qui remporte sans conteste le concours, devant Maxence et Michel.

Aujourd’hui, c’est l’étape la plus courte du Sun Trip, mais sportive malgré tout: après quelques kilomètres de descente sur Termignon, on attaque une montée très raide sur 7km avec une pente de 10% en moyenne, mais certains passages dépassent 13%! Évidemment, les moteurs chauffent beaucoup et certains doivent s’arrêter pour laisser refroidir. Superbe panorama sur la Dent Parrachée!

Les moments de pause sont appréciables, notamment celui à côté de l’Alpage de Chavières. Nous venons de nous arrêter avec Victor et Cécile quand Christian nous rejoint. Et comme il ne manque jamais une occasion de découvrir les spécialités locales, il nous entraîne dans la ferme où nous goûtons leurs différents fromages. Nous sommes séduits par le plus spécifique, le Lanserlia, qui porte le nom de la montagne voisine.
Nous repartons et comme le relief devient plus doux, nous finissons les derniers kilomètres en savourant mieux les paysages.

Nous voici arrivés au refuge du Plan du Lac où un bon repas nous attend. Nous sommes accueillis par la directrice du Parc de la Vanoise et le président de l’office de tourisme Haute-Maurienne Vanoise. L’après-midi, nous visitons les environs avec Jean-Yves Ployer, garde moniteur au Parc de la Vanoise. Il nous parle de la flore et la faune du Parc, sa passion rend ses explications passionnantes!

La fin de la journée est marquée par deux moments musicaux avec le duo “Une voix dans les cordes” (FB : @cello Man francois – @enchanterlavoix). C’était génial et inattendu de vibrer avec eux sur des airs baroques et contemporains, à 2600 mètres d’altitude, au coeur d’un havre de paix!


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J 24 : retrouvailles à Lanslebourg-Mont-Cenis

6 août, de Valloire à Lanslebourg-Mont-Cenis (Savoie)
Hier a été une grosse journée: 220 km et 3500 mètres de dénivelé positif. Aujourd’hui, la journée sera plus courte, seulement 60 km et 1400m de dénivelé pour Lanslebourg.
En route! Le col du Télégraphe n’est qu’une formalité, un faux plat montant et nous y voilà. Puis 12 km de descente pour Saint-Michel-de-Maurienne. Je règle la régénération pour qu’elle se déclenche à 25 km/h. Pour augmenter un peu l’énergie récupérée, je pédale dans la descente. Bilan énergétique pour un dénivelé négatif de 850 mètres: je récupère 4 Ah dans la batterie, cool!

À Saint-Michel-de-Maurienne, la route ressemble à une voie rapide avec des bandes d’arrêt d’urgence sur les côtés. Heureusement, la circulation n’est pas trop importante, l’essentiel du trafic est absorbé par l’autoroute.
Mais heureusement après Modane, l’application Komoot me propose d’emprunter une petite route qui passe à Aussois. Je ne me fais pas prier. Certes, cet itinéraire grimpe sec, mais la vue est superbe. Petite pause à Aussois où je rencontre plein de monde, dont un élu de la commune qui connaît Florian Bailly, magie du Sun Trip!

Me voici bientôt arrivé à Lanslebourg-Mont Cenis. Au gîte, je retrouve Sylvia et Christophe, mais tous les autres sont au col. Sans hésitation, je pars les rejoindre.

En fin d’après-midi, nous exposons nos vélos sur la grand place de l’auditorium.


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Belles rencontres à Aussois

Rencontre avec des vététistes de Grenoble : Pierre et ses fils Milo et Titouan, avec plein de questions sur le Sun Trip et le vélo solaire…

… puis rencontre avec Jean-Louis, qui vole toujours en parapente à 72 ans! Bravo, une autre mobilité douce!

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J 23 : de la Drôme à la Savoie par la vallée de la Durance

5 août, de Montauban-sur-l’Ouvèze (Drôme) à Valloire (Savoie)
Départ à 7h. Je pédale sur une petite route comme je les aime, dans la nature, sans aucune voiture pour l’instant. Pour l’instant, la vallée est dans l’ombre, 500 mètres de dénivelé me séparent du col de Perty.
Mais à 2 km du col, ma batterie atteint un niveau critique! C’est la conséquence des heures de route hier où j’ai dû superposer mes panneaux. Je dois impérativement m’arrêter. Par chance, j’aperçois une tache de soleil cent mètres plus loin. Sauvé! J’incline mes panneaux et je capte tout de même 270W.

Au col de Perty, la vue sur les Baronnies provençales est magnifique, avec au loin, les Alpes. La descente est splendide, je m’arrête pour faire mille et une photos ! C’est aussi l’occasion de recharger la batterie avec la régénération réglée sur 22km/h, en pédalant pour rajouter des watts. Halte à Laborel pour faire le point: 48% d’énergie régénérée, cool.

À Eyguians, je retrouve Jean-Marc. Pause café avec les vélos bien exposés pour charger les batteries à fond. Puis, nous nous élançons dans la vallée de la Durance. Finies les petites routes de campagne, nous roulons maintenant sur des axes importants, chargés de vacanciers, de camping-cars et de camions. Nous roulons le plus vite possible grâce au soleil généreux.
Après Embrun, heureusement que Maxence nous a indiqué une route sympa, avec certes un peu de dénivelé, mais qui traverse des villages pittoresques: Saint-André-d’Embrun, Siguret, Bon-Pommier… avec de beaux points de vue sur la vallée de la Durance. Toutes les bonnes choses ont une fin, je retrouve le flot de voitures avant Briançon.

Après Briançon, la route monte au col du Lautaret par Le Monêtier-les-Bains, dans une vallée que je connais bien, à vélo et l’hiver, pour le ski de randonnée…
Arrivé au col, j’hésite: est-ce que j’enchaîne sur le col du Galibier? Je vois sur Whatsapp que Patrice a entamé son ascension il y a tout juste une heure. Ça me décide à le tenter moi aussi. Au pire, je bivouaquerai…

19h15 : je suis le dernier, mais je ne me sens pas seul, mon ombre m’accompagne. À chaque lacet, tantôt elle me suit, tantôt elle me devance. 19h50: petite pause, le temps d’une dernière charge solaire avant que le soleil ne disparaisse complètement…
20h30: ça y est, pari gagné, le Galibier est franchi. Il me reste une demi-heure pour arriver au camping de Valloire, je dévale la pente à fond les manettes!
Je retrouve Patrice au camping. Super! Nous partageons nos victuailles, le repas est top: soupe, purée, saucisson et melon !


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J 22 : un mistral terrible dans la vallée du Rhône !

4 août
Aujourd’hui, le mistral sera très violent dans la vallée du Rhône, la météo prévoit des rafales de 70 à 100 km/h. Ce sont les vélos couchés avec toiture solaire qui vont le plus en souffrir. Une stratégie pourrait être de remonter la vallée du Rhône en longeant les monts d’Ardèche puis d’aborder par le Vercors comme dans le Sun Trip Tour 2017. Mais je préfère découvrir un autre itinéraire, par Gap, Briançon… L’enjeu est de traverser la vallée du Rhône avant que le mistral ne se lève.
Pour l’instant, ici à Anduze – 6h, il n’y a pas de vent. Je vais tenter ma chance…

Les villages languedociens défilent, on aimerait à chaque fois s’arrêter, s’imprégner de l’atmosphère de ces vieilles pierres. Mais l’inquiétude de l’irruption du mistral a raison de mes envies de musarder…
A Saint-Quentin-la-Poterie, petite pause pour le petit déjeuner. C’est jour de marché! Odeurs, couleurs, saveurs…

Le vent commence à souffler sérieusement à Saint-Laurent-des-Arbres. Mais des arbres, il n’y en a pas pour nous protéger! Après la traversée du Rhône, le vent devient intenable. Sept kilomètres terribles jusqu’à Orange. Par chance, il n’y a pas de trafic, je peux rouler au milieu de la route. Les bourrasque me poussent à la limite de la chaussée, mais jamais dans le fossé.
Impossible de décrire les sensations de cette fin de matinée. Je me réfugie au pied du théâtre d’Orange. À l’abri de ces pierres millénaires contre lesquelles le vent ne peut rien, je retrouve un peu de calme intérieur…

Après Orange, j’oblique plein Est. Le vent me frappe et m’entraîne sans cesse vers le fossé. Il me faut rouler au milieu de la route. Mais les rafales sont trop violentes et imprévisibles! Impossible de rouler ainsi toute l’après-midi. Soudain, une idée me traverse si je veux continuer à rouler: abattre la grand-voile ! Autrement dit, démonter la toiture solaire.
Je l’installe sur la remorque. Mais, face contre face, les panneaux ne produisent plus d’énergie. Pour l’instant, je suis content de continuer, mais cette perte d’énergie, je ne sais pas encore, je la paierai demain matin.

Yesss! Ça marche! J’arrive à traverser cet océan de vignes, parcouru de bourrasques violentes, telles des vagues immenses, sans aucun refuge. J’arrive jusqu’à Vaison-la-Romaine où j’achète des sangles dans un magasin de bricolage. Je peux retourner 2 panneaux qui peuvent alors capter le soleil. C’est mieux que rien!
À Buis-les-Baronnies, le vent a faibli , je réinstalle ma toiture solaire…
Dans une boulangerie, une femme m’interpelle, étonnée :” c’est vous qu’on a vu l’autre jour dans les Pyrénées?”. Maryse, angevine, nous avait vus à Bagnères-de-Bigorre, elle nous a suivis sur le site du Sun Trip, sur la carte. Mais elle ne savait pas alors que l’itinéraire de ses vacances recouperait à nouveau le nôtre!

Jusqu’au camping de Montauban-sur-l’Ouvèze, la route est très agréable, je savoure la sérénité retrouvée.

 


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J 21 : exposition de vélos solaires à la Bambouseraie d’Anduze

3 août, Anduze,  journée de repos.
Séance matinale de relaxation et étirements. Merci Sylvia!
En ville, nous assistons au départ du train à vapeur des Cévennes, l’occasion d’une photo qui réunit les mobilités d’hier et d’aujourd’hui.


En fin de repas, nous avons la visite de Philippe qui vient nous voir depuis Montpellier avec son trike solaire, entièrement auto-construit, au look très poétique. Géry y voit une oeuvre d’art qui lui évoque celles de Panamarenko, un artiste belge.

L’après-midi, nous partons à la rencontre du public à la bambouseraie. Tandis que les vacanciers font la queue pour acheter leur billet d’entrée, une hôtesse nous ouvre la porte du parc. Nous pédalons tranquillement dans cette forêt de bambous jusqu’à ancienne ferme devant laquelle nous installons nos vélos.

Plus tard, nous partons découvrir tout le parc de la bambouseraie, comme un voyage en Asie (pour nous faire rêver à celui qui n’a pas eu lieu à cause du Covid?)

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J 20 : aujourd’hui, cap sur Anduze dans le Gard

2 août, de Rousses (Lozère) à Anduze (Gard)

Lever matinal, juste pour constater la couverture nuageuse, puis grasse matinée. Rien ne presse puisque notre destination, Anduze, n’est qu’à une soixantaine de kilomètres. Nous partons finalement vers 10h, toujours sans soleil. Ma batterie contient uniquement l’énergie captée de 18h à 19h au somment du Mont Aigoual et l’énergie régénérée à la descente (vive les moteurs Direct Drive!).

Nous remontons de Rousses dans les gorges du Tapoul, jusqu’au tunnel de Marquairès. Puis nous obliquons sur Le Pompidou sur une toute petite route qui serpente à flanc de montagne. Déjeuner dans le jardin de l’Auberge du Cheval Blanc, on se croirait dans une maison de famille. Nous partageons la table avec un autre randonneur cycliste.

Sur une proposition de Maxence, nous empruntons la Corniche des Cévennes jalonnée par des petits cols, avant de descendre dans la vallée.

L’itinéraire était jusque là assez sauvage, mais à Saint-Jean-du-Gard, le contraste est saisissant : nous pédalons dans le flot de voiture des vacanciers jusqu’à Anduze.

Au gîte d’Anduze, nous retrouvons tous les copains! Yesss! Chacun raconte son aventure, ses mésaventures, ses rencontres…

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J 19 : de l’Aveyron à la Lozère

1er août, de Saint-Affrique (Aveyron) à Rousses (Lozère) par le Mont Aigoual

Les paysages de l’Aveyron sont agréables, nous pédalons dans la vallée verdoyante du Cerdon. Le relief commence à s’accentuer, le village de La Bastide-Pradines se mérite.

Plus loin, le Causse du Larzac respire la sécheresse. Nous roulons dans un océan de prairies jaunies par le soleil d’où quelques arbustes émergent, encore verts. Nous cherchons un point de vue sur le viaduc de Millau.

Nous suivons à nouveau la vallée du Tarn, très agréable! Nous dépassons Aguessac, puis Le Rozier. Nous quittons l’Aveyron pour la Lozère et nous entrons dans les gorges de la Jonte, ourlées de falaises. Magnifiques! Merci à Gilles de nous avoir conseillé cet itinéraire. Certaines falaises ont des contours évocateurs: ici, les Vases de Sèvres et de Chine.

La route est tranquille, on imagine tous les vacanciers sont tous au bord de l’eau. Ici, un point d’observation des vautours, mais il faut des jumelles pour bien les voir.
Notre prochain objectif est le Mont Aigoual.

Arrivés au col de Perjuret, la montée est régulière, facile, mais au sommet, ma batterie est vide. Pas d’inquiétude, il y a encore du soleil et surtout, à la descente, la régénération rechargera aussi la batterie.

Descente sur le village de Rousses, arrivée au camping à 21h. Par chance, c’est jour de fête au village, nous pourrons manger dans une belle ambiance!


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Les rencontres de la vallée du Tarn

31 juillet
Peu après Albi, un cycliste arrive, il pédale fort. Mais en voyant mon vélo, il s’exclame et s’arrête.
C’est Didier s’enthousiasme du vélo solaire. J’admire son beau Pinarello carbone. Et dire que son vélo est 10 fois plus léger que le mien! Et 4 fois plus cher!

Didier me parle d’un cycliste de 91 ans qui roule toujours, ce n’est qu’à 89 ans qu’il a accepté de passer au vélo électrique! Il a aussi un ami qui recharge sa Tesla uniquement à l’énergie solaire.
Bonne journée Didier!


À Saint-Juéry, pause casse-croûte dans un parc. Un homme assis sur un banc sirote une bière. Son regard est attiré par mon vélo. Je le salue et la conversation commence. Didier est épaté par mon bricolage: “c’est vous qui avez fait tous les branchements?”. Il l’examine sous toutes les coutures…

Puis on parle de choses et d’autres. Il s’appelle Didier (lui-aussi!). Il m’apprend que son père vietnamien a épousé une française, il avait le projet de retourner au Vietnam avec lui, mais il est décédé. Didier continue de rêver d’un ailleurs qu’il ne connaît pas mais qu’il imagine plus accueillant, plus solidaire.
Didier a le sourire mélancolique de Fernandel.
Bonne journée Didier!


Plus loin dans la vallée du Tarn, une voiture s’arrête devant moi au bord de la route. Une tête souriante et chevelue apparaît à la vitre ouverte: “je le kiffe grave, ton vélo ! “.
Yasid a créé un festival pour le vélo quand il habitait en Belgique. Il est enthousiasmé par le projet du Sun Trip et la promotion de nouvelles mobilités.

Il me prend en photo, il va relayer sur ses réseaux.
“— Et moi, Yasid, je peux te prendre en photo pour ma page Facebook ?
— À mort !”
Merci pour ton enthousiasme communicatif, Yasid!

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Interview dans la vallée du Tarn!

31 juillet
Dans la vallée du Tarn, arrivé au méandre d’Ambialet, quelqu’un m’appelle. Surprise, c’est Florian Bailly! Il me suivait depuis un moment grâce à ma balise GPS. Pause baignade rafraîchissante, café, pâtisserie, glace… Puis nous reprenons la route, Florian me filme et m’interviewe, tantôt en voiture, tantôt sur un vélo.
Et le soir même, il a terminé le montage et la vidéo est en ligne. Quelle efficacité!

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J 18 : je retrouve verdure et fraîcheur dans la vallée du Tarn

31 juillet, de Rabastens (Tarn) à Saint-Affrique (Aveyron)
6h45: à peine levé, le soleil disparaît derrière un voile nuageux: voilà le quotidien du cycliste solaire!
10h: le soleil se découvre, j’incline tous mes panneaux pour mieux capter les rayons matinaux.

J’observe que le premier panneau de la remorque reste dans l’ombre de ma toiture solaire. Je perds donc 20% d’énergie du fait de l’orientation du soleil par rapport à la route et de le structure du vélo.

À Albi, je suis surpris par les revêtements défoncés ou rapiécés, voies cyclables trop étroites ou en dévers… Ici, on ne soigne pas les cyclistes. Du coup, ça me coupe l’envie de visiter la ville.

Je m’engage dans la vallée du Tarn, l’eau et la forêt apportent la fraîcheur. À Ambialet, rencontre avec Florian qui me suivait grâce à la balise GPS. L’occasion d’une interview!

La route se poursuit sur une ancienne voie ferrée du siècle dernier, les viaducs succèdent aux tunnels, autant d’infrastructures qui n’ont jamais été exploitées à l’époque. Pas de trafic, la vallée est très belle, c’est génial!
À Saint-Affrique règne une effervescence étonnante: des cyclistes, des voitures, de la musique dans les rues… J’apprends que demain, c’est le départ de la Route d’Occitanie, une épreuve cycliste qui compte pour la Coupe de France 2020.

Nous nous retrouvons avec Maxence et nous rejoignons Géry au camping le plus proche, dans un vallon sauvage.


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