Catégorie : Voyage

23 juillet : de Plouguerneau (Finistère) à Josselin (Morbihan)

Le soleil n’est pas levé que déjà le camping s’active. Nous partons pour 5 jours de route, 5 jours pour rallier Pau qui est à 850 km de Plouguerneau.

Et les prévisions météo ne sont pas très encourageantes : éclaircies pour les 2 premiers jours, temps complètement couvert le 3ème jour, éclaircies le 4ème jour et soleil le dernier jour.
Certains ont choisi le littoral en espérant trouver plus d’éclaircies et éviter les reliefs.
Je fais confiance à Komoot et j’opte pour un itinéraire plus à l’intérieur des terres. La route est belle, le trafic est faible, j’adore !

Le Manoir de Trébodennic

Les Monts d’Arrée

Plus tard, Komoot m’invite à prendre la piste cyclable le long du canal de Nantes à Brest.
Mais ce que Komoot ne sait pas, c’est que mon vélo a une remorque assez longue et les nombreuses chicanes me découragent vite.
Et Komoot ne sait pas non plus que j’ai besoin de soleil pour ma batterie. Or la piste cyclable ombragée me fait perdre une précieuse énergie. Je trace donc un nouvel itinéraire en terrain découvert.

Peu avant 20h, je retrouve sur la route Christian, super, Camping en vue !
Vite, installons nos vélos pour capter les derniers rayons du soleil !

PANORAMA énergétique de la journée :
7h: départ de Plouguerneau avec une forte couverture nuageuse. Malgré les belles lumières sur la mer, le cycliste solaire est un peu inquiet de la journée qui s’annonce.
9h: les panneaux solaires commencent à produire à 10% de leur capacité. Même si ça reste faible, c’est bon pour le moral !
12h : production solaire de 25%, la confiance progresse…
16h : production de 90% ; ça y est, le vélo dispose enfin d’une assistance électrique confortable, la vitesse augmente. On roule avec plus de plaisir !
20h : la production solaire oscille encore entre 50% et 65%.

BILAN
– 185 km parcourus
– parti ce matin avec la batterie à une tension de 57,0 Volts, arrivé ce soir avec 56,6 Volts,
Je suis satisfait, la réservé énergétique est à l’équilibre, grâce au soleil de fin de journée, à mes très bons panneaux, à mes cuisses et à une bonne gestion tout au long de la journée.

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Du 20 au 23 juillet, Saint-Malo, Paimpol, Plouguerneau, Concarneau…

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22 juillet : réveil tranquille au camping de la Grève Blanche. Nous ne roulerons pas aujourd’hui. Notre journée de repos sera consacrée la découverte de Plouguerneau.

A midi, nous sommes accueillis par les élus, ils nous ont invités à partager le déjeuner : surprise, ils sont allés à la criée ce matin et nous ont préparé un repas de tourteaux! Avec le cidre ou le vin blanc, les langues se délient, les discussions s’animent, tandis que nous nous régalons!
Un grand merci à la municipalité pour cet accueil si chaleureux !

L’après-midi, nous sommes conviés à une visite du phare de l’Île Vierge. Les guides nous apprennent son histoire. Nous imaginons la vie rude des hommes qui l’ont fait fonctionner, par tous les temps, pendant un siècle.

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La journée se termine, la lumière du soir apporte de la douceur au paysage.

Nous allons partager le repas du soir.

Demain sera un autre jour : nous partirons sur les routes pour rallier Pau en quatre ou cinq jours. Au vu de la météo annoncée, ce sera sans doute 5 jours!

Maxence à l’honneur sur ce clip :

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21 juillet : de Paimpol (Côtes-d’Armor) à Plouguerneau (Finistère)
Au réveil, bonne surprise : le soleil sera avec nous dès le matin. Aujourd’hui, nous n’aurons pas à nous préoccuper d’économiser l’énergie !
Les paysages que nous traversons nous ravissent : ça sent vraiment la Bretagne! Quel dépaysement, quel bonheur !
Sur les conseils de Stéphane Briel, je fais le détour par Ploumanac’h, près de Perros Guirec. Je le retrouve avec Bernard, Géry, Jean-Marc…

Tandis que le reste de la France souffre de la canicule, nous roulons dans la fraîcheur apportée par le vent marin. Les routes de campagne sont calmes et bien roulantes. Halte à Morlaix pour visiter cette ville au cadre si particulier.

Nous arrivons bientôt à Plouguerneau. Le camping, tout au bord de la mer, reste très sauvage avec ses fougères, ses chaos granitiques…

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20 juillet, entre Saint-Malo et Paimpol.
Dans l’après-midi, je retrouve Maxence au cap Fréhel. Malgré le vent soutenu, il décide de sortir son drône et réalise les images superbes dont il a tiré ce montage. Bravo Maxence!

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20 juillet, de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) à Paimpol (Côtes-d’Armor), par le Cap Fréhel
Départ groupé du gîte Etic Étapes. L’équipe Zeppelin nous filme le long de la plage avec son drone, cela promet de belles images!

Après le barrage de la Rance, chacun suit sa route. Je décide de faire un détour par le cap Fréhel, je serai récompensé par des paysages de bruyère, des vues imprenables sur l’océan.

Après la visite du phare, je retrouve Maxence. Il sort son drone malgré un vent soutenu et nous filme dans ces grands espaces sauvages.

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19 juillet : au camping ce matin, longue discussion avec Christian, électricien automobile, maintenant à la retraite. La technologie l’intéresse beaucoup : il est impressionné par les 7 ampères de courant produit par les panneaux solaires. Il est aussi attentif à la motorisation de l’orientation des panneaux qui permet d’améliorer la captation de l’énergie solaire…

La vie de Christian a été riche en expériences : fil de paysan, il a tout de suite été attiré par la mécanique automobile, puis l’électricité en automobile. Plus tard, il est devenu chauffeur de bus et a parcouru ainsi l’Europe, au nord, au sud à la limite de l’Asie. Il a aussi passé un brevet de pilote d’avion privé.
Christian est intarissable, mais l’heure du rendez-vous des suntripeurs sur la plage est arrivée.
La batterie est désormais chargée au maximum!

Exposition des vélos à la Grande Plage du Sillon

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© Zeppelin

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Arrivé à Saint-Malo, je me dirige vers le port et je stationne le vélo en orientant bien les panneaux face au soleil de fin d’après-midi. Ça charge bien !
Ici, l’ambiance est très animée. Plein de vacanciers, intéressés ou intrigués, viennent discuter, voir notre parcours sur la carte de France…

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A une trentaine de kilomètres de Saint-Malo, dans un village, une voiture me klaxonne. Je me retourne et surprise! Par la fenêtre ouverte, je découvre le visage hilare de Jean-Louis et de sa femme (la photo n’a pas été prise au bon moment !).
Jean-Louis était venu nous accompagner au départ à Lyon, mais je n’imaginais pas qu’il allait superposer la route de ses vacances avec l’itinéraire du Sun Trip. Depuis le début de l’après-midi, il me suivait à la trace grâce à ma balise GPS qui me localise sur la carte interactive du Sun Trip.
Que de bons souvenirs avec Jean-Louis pendant les Sun Trip 2017 et 2019 !

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18 juillet après-midi.
Quel plaisir d’atteindre enfin la côte et la mer!
Et sous un soleil radieux qui plus est, après 2 jours de temps gris dans les Pays de Loire.
900km ont été parcourus depuis notre départ de Lyon le 14 juillet.

Merci à Bruno pour ces images (agence Zeppelin).

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Entre Saint-Denis-d’Orques et Sainte-Suzanne, au beau milieu de la forêt, rencontre avec deux frères qui arrivent en tracteur.
Ils sont intrigués par mon vélo. On discute. Je leur explique le manque de soleil ce matin…
Ils me proposent de les aider à charger du bois sur la remorque du tracteur. En échange, ils chargeront mon vélo et en route pour Saint-Malo en tracteur !
On imagine la scène et on rit de bon coeur !

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18 juillet, de Loué (Sarthe) à Saint Malo (Ille-et-Vilaine)
7h : réveil humide au camping de Loué. Les prévisions étaient optimistes, je suis surpris de voir que le soleil est masqué par une épaisse couche de nuages. Ce matin encore, il va falloir se battre pour économiser la batterie: couper l’assistance dans les descentes, commencer à monter les côtes à la force des mollets, puis ajuster l’assistance au minimum nécessaire pour grimper jusqu’en haut…

Après 2h de pédalage à la force des mollets (50W d’assistance), une boulangère me dit que le soleil arriverait à la mi-journée. J’avais à ce moment là atteint un niveau de batterie dangereusement bas. J’ai pensé que j’allais bientôt rester bloqué au bord de la route, en panne sèche. Parce que les côtes sans assistance, avec un vélo de 80kg, ce serait au dessus de mes forces.

Et puis… Le soleil est apparu, vers 11h. Yessss !
Et là, la journée a basculé vers le bonheur absolu du suntripeur : soleil, routes calmes et roulantes, peu de forêts qui me privent des rayons du soleil…

Grand merci à Florian de Saint-Hilaire-du-Maine qui m’a donné sa clé anglaise de 21 (la mienne, je l’avais oubliée à une étape avant le départ du Sun Trip)

En fin de journée, la batterie était chargée à 80% environ, avec une bonne gestion de l’utilisation de ces précieux watts en roulant. Puis bonne charge sur le port avec tous les panneaux inclinés (340w à 18h).
Et au camping (200w à 20h) et encore un peu jusqu’à 21h.
Total = un peu plus de 2700 Wh sur la journée avec un soleil apparu à 10h seulement !
Et quand-même 4,5% de régénération, ce qui n’est pas totalement négligeable (merci Guillaume Devot!)

Bilan de Loué à Saint-Malo : 195 km parcourus, 1100 m de dénivelé positif, à 25km/h de moyenne.
Merci à Daniele Go de m’avoir fait découvrir l’application Komoot, qui m’a guidé à travers la campagne, par des petites routes sans circulation.

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17 juillet, de Chambord / Blois (Loir-et-Cher) à Loué (Sarthe)
Le soleil est avec nous et la route est belle. Elle traverse des villages pittoresques, comme Lavardin-le-Château, un slendide village médiéval.
Mais à Montoire-sur-le-Loir, catastrophe : je m’aperçois que j’ai perdu un torque-arm, une pièce en acier très épais qui maintient en place le moteur dans la fourche. Chaque fois que je freine ou que j’accélère, je sens un choc dans la fourche. Un peu de limaille apparaît vers l’écrou de serrage, c’est très mauvais signe. En 2017, je me souviens d’Alain dont le moteur avait fini par tourner sur lui-même et avait sectionné les câbles d’alimentation ce qui l’avait contraint à l’abandon.
Il me faut absolument trouver une solution, je cherche sur mon téléphone : ici, pas de garage automobile, certes je vois un vélociste, mais que pourrait-il faire pour un vélo électrique ? Finalement, il y a un carrossier à 2km, c’est peut-être une solution, un professionnel qui sait travailler l’acier ?

Bonne pioche ! Au début, le patron fronce les sourcils devant ce problème inhabituel, mais il se déride vite et trouve une pièce d’acier épais dans laquelle tailler un nouveau torque-arm ! Ses ouvriers me fabriquent rapidement la pièce de rechange! Impeccable, je peux repartir en toute sécurité !
Merci à la Carrosserie Rochereau de Montoire-sur-le-Loir !
Le reste de l’après-midi se passe sans encombre.

Merci au responsable du Camping La Sittelle à Loué (Sarthe) pour son accueil : il m’a offert gratuitement la nuit dans son camping car il trouve super le concept de vélo solaire et du Sun Trip !

Bilan de Chambord à Loué : 186 km parcourus en presque 7h, à 27 km/h de moyenne.

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17 juillet : nous sommes attendus dans le parc de Chambord pour exposer nos vélos au public. De Blois, nous arrivons sur le site. Un parcours dans les jardins, entre bassins et bosquets, nous amène tranquillement jusqu’au château, c’est un bonheur d’arriver ici à vélo. France 3 nous attend pour des interviewes.

Le soleil se découvre alors et vient recharger nos batteries vidées par les 2 derniers jours sans soleil. Super, cet après-midi, nous pourrons enfin profiter de nos vélos en mode solaire!

En attendant, nous avons droit à une visite du château. Puis, le signal du départ est donné. Prochain lieu de rendez-vous dans 2 jours : Saint-Malo.

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16 juillet, de Sancerre (Cher) à Blois (Loir-et-Cher)
Aujourd’hui, nous pensions renouer avec le soleil, avoir au moins des éclaircies. Et finalement le temps restera au gris. Mais au moins nous n’aurons pas de pluie.
Je continue mon itinéraire le long de la Loire! Heureusement, la campagne est belle et fait oublier le désagrément.

Rencontre avec Eliane, la boulangère, qui me donne un cours de géographie. Elle m’explique que la commune est au carrefour entre 2 régions (Auvergne Rhône Alpes et Bourgogne Franche-Comté) et de 3 départements (Allier, Nièvre et Saône-et-Loire).
Bilan de Sancerre à Blois : 168 km à 22 km/h.

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15 juillet, de Digoin (Saône-et-Loire) à Sancerre (Cher)
On le savait depuis hier: Florian nous avait annoncé que nous allions traverser une perturbation météo. Journée difficile pour des cyclistes solaires. Et effectivement, nous avons dû rouler sous la pluie, mais surtout réduire au minimum l’énergie consommée par notre moteur!

Avec un niveau d’assistance faible, le poids de nos vélos se fait sentir, il faut pédaler plus fort et nous roulons plus lentement, autour de 20 km/h tandis qu’avec le soleil nous roulions facilement à 30 km/h .
Je fais alors le choix de suivre la Loire pour éviter au maximum les reliefs, gros consommateurs d’énergie.

Bilan de Digoin à Sancerre : 166 km parcourus à 20 km/h de moyenne, c’est la vitesse à laquelle j’aurais roulé avec un vélo et 2 sacoches, sans moteur, sans batterie, sans panneaux solaires.

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14 juillet : Nous nous élançons du Parc Lacroix-Laval à 13h, impatients de rouler. Chacun est libre de prendre l’itinéraire qu’il souhaite, mais bon nombre d’entre nous vont passer par le col des Écharmeaux. Le soleil est de la partie, la chaleur un peu lourde. Heureusement, cette sensation s’estompe bientôt grâce à la vitesse de nos vélos solaires!

Bientôt, nous approchons du col dans un paysage magnifique qui peu à peu évoque la montagne, avec ses forêts de résineux. Le dénivelé reste modéré puisque le col est à 712m et l’air est plus frais.
En ce 14 juillet, la route est délicieusement libre de voitures, un bonheur de rouler ainsi!!!

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Nous nous mettons en route depuis le gîte où nous nous sommes tous retrouvés hier soir. Un longue caravane de vélo solaire s’étire le long des avenues pour une premier rendez-vous sur la place des Terreaux. Là, nous rencontrons Yasmine Bouagga, maire du 1er arrondissement, de la nouvelle équipe municipale écologiste.

Nous repartons vers le Parc Lacroix-Laval, en périphérie de Lyon, où nous retrouvons les cyclistes solaires venu de Strasbourg.
Discours de circonstance en présence du consul de Chine, de sa délégation et de Fabien Bagnon, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la Voirie et des Mobilités actives. Bientôt, nous nous retrouvons tous autour d’un plateau repas, léger et excellent.

De l’excitation, de l’enthousiasme, un peu de stress aussi, accompagnent ce départ du Sun Trip 2020. Le coup de sifflet est donné, la caravane de vélos solaires s’élance sur la route, sous un soleil éclatant et un peu lourd.
La file de vélo s’étire, certains obliquent, d’autres s’arrêtent à un carrefour pour vérifier leur itinéraire. Nous savons juste que nous nous retrouverons tous à Blois dans 2 jours.

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13 juillet : en route pour Lyon !
Hier, j’ai vérifié les bagages, surtout la trousse à outils (les nombreuses pannes de l’an dernier m’ont rendu prévoyant, si ce n’est un poil parano !)
J’ai rechargé au soleil du matin, la batterie était pleine quand je me suis mis en route.
Comme soleil est très généreux aujourd’hui , c’est un bonheur de rouler, traverser bois et vignobles en Bourgogne sud. Les côtes s’évanouissent en poussant un peu les gaz…

Traversée de Trévoux: souvenirs de la dernière étape du Sun Trip Tour 2017 !

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